Acide, pas parricide

Décidons arbitrairement que les «fils et filles de» se classent en trois catégories. D¹abord, les profiteurs. Ils ont tout et ne foutent rien. Paris Hilton en est la mascotte. Plus méritants, les reproducteurs. Ceux-là ont beau être doués dans ce qu¹ils font, il n¹empêche qu¹ils font la même chose que papa (M, Guillaume et Julie Depardieu, Arnaud Lagardère). Moins nombreux, les affranchis. Papa est dans la politique, maman dans le développement ? Qu¹à cela ne tienne, Ariane Fornia sera dans les livres.De 5 à 13 ans, elle griffonne «des miniromans sur les chevaux» et autres récits inoffensifs. Arrive l¹âge ingrat, son attirail de bracelets à clous, colliers chauve-souris et robes victoriennes. Pas de crise d¹ado en vue pour autant. C¹est que la petite surdouée couve ses colères dans l¹ombre, pour ne pas les ternir avant son coup d¹éclat. A 14 ans, elle publie le premier volet de ses chroniques assassines sur l¹adolescence. Dieu est une femme fait d¹elle une curiosité. Un de ces enfants …

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